Le loup la vraie histoire

Le loup la vraie histoire

la peine du chasseur

Communiqué de Ferus, 16 février 2009

Un loup a été abattu par un chasseur du Petit-Bornand (Haute-Savoie)

le jeudi 12 février. Le chasseur a été mis en examen à l'issue de sa garde à vue.

Aussitôt les faits connus, Ferus a décidé de porter plainte avec constitution de partie civile.

Ferus est consterné par le comportement général des chasseurs devant le retour des prédateurs en France.

Les dirigeants du monde de la chasse n'ont jamais vraiment admis le renouveau d'espèces sauvages qu'ils avaient combattues pendant des générations.

Du bout des lèvres, ils disent qu'ils ne demandent pas leur éradication mais seulement leur régulation.

Certains prennent moins de précautions au niveau des fédérations départementales, et attisent le feu avec pour résultat une série de bavures dans tous les massifs montagneux français.

Ces actes de braconnages sont toujours couverts par des dirigeants dont on se demande pourquoi ils tiennent tant à être officiellement reconnus comme "protecteurs de la nature".

On ne peut faire preuve d'aucune indulgence envers des personnes munies d'armes très dangereuses.

La grande majorité des chasseurs de base respecte la loi, nous demandons la tolérance zéro pour ceux qui tirent sur les espèces protégées.

Encore plus quand l'auteur "ne regrette pas son acte" et dit "s'être senti obligé d'agir" comme c'est le cas pour le tueur de loup (Dauphiné Libéré du 15 février).

Ferus est très inquiet pour la protection des espèces sauvages : les "autorités" locales n'y adhèrent pas beaucoup et n'y comprennent pas grand chose.

Un député, un président de fédération de chasse, des dirigeants agricoles qui réclament une diminution de la population de loups alors que les comptages de l'Office de la Chasse et de la Faune Sauvage font état de deux ou trois loups sur l'ensemble du massif de Bornes en 2007-2008, c'est surréaliste.

Et c'est faire preuve d'une ignorance absolue alors que les informations sur l'espèce sont très largement diffusées.

Sur un territoire de plus de 20 000 hectares ne vit qu'une famille ou meute de loups, entre deux et une demi-douzaine d'individus selon les années.

Aucune prolifération n'est possible.



10/10/2009
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