Le loup la vraie histoire

Le loup la vraie histoire

le mythe

Inspirant crainte et respect, le loup incarne le bien et le mal selon les pays, les époques et les croyances.

   La peur du loup:

C'est le christianisme qui à associé le loup au diable, bras vengeur de Dieu punissant les populations locales pour leur manque de foi. Autrefois, les civilisations de chasseurs s'identifiaient au loup en s'inspirant de sa structure sociale et de ses techniques de chasse.

    Croyances:

Kaïla, dieu du ciel chez les Esquimaux, leur offrit le caribou pour gibier. Puis, il leur envoya l'esprit du loup ( Amarok) pour régulariser sa carence. Turcs et Mongols lui donnent un caractère céleste en vénérant le loup bleu, ancêtre de Gengis Khan. Chez les Iroquois, il fait figure de passeur d'âme.

Le loup est associé à l'image de fertilité en dévoilant la véritable nature de la femme chez les Grecs et les Romains. Les femmes stériles l'invoquent pour procréer (en Anatolie), et il stimule la virilité (chez les lakoutes).

Le loup représente la lumière en Chine et en Egypte; chevauché par Hurrokkin dans la mythologie germanique, il est aussi attelé au char solaire de Zeus. Mais, en France, le loup avale la caille, symbole du soleil.

Du loup, on retient aussi la gueule. En France, être avalé par le loup n'est pas forcément une horreur: en ressortir, c'est avoir subi une initiation vers la lumière.

Nommer le loup le faisait apparaître, alors on le baptise "Jean" (Languedoc), "Guillaume" (Bretagne), "Gabriel" (Forez), "Pied déchaussé" (Provence) ou " patte grise" (Nord).    

  Rites et coutumes:

"Avoir vu le loup" était signe de maturité chez l'homme, et de sexualité chez la femme, dont la virginité était alors mise en doute.

Vu par le loup, l'homme perdait son humanité (sa voix), et inversement, le loup sa bestialité (son haleine). Le masque de velours noir du carnaval correspondait à l'un de ces jeux de rencontre où il était essentiel de voir avant d'être vu.

En Europe on exorcisait le danger en jouant de la vielle, du violon ou de la cornemuse. Comme on croyait le loup et l'agneau ennemis, on utilisait la peau de l'agneau pour la cornemuse et ses boyaux pour les cordes du violon et de la vielle pour repousser le loup

   Pharmacopée:

Le loup faisait office de remède: son oeil droit salé et lié au bras soignait la fièvre; un breuvage, fait de son membre génital et du poil de ses yeux, bu à son insu par la femme préservait de l'infidélité; ses excréments guérissaient les maux d'yeux, ou, mêlé à du miel, soignait les yeux pleurant; ses canines soignaient les dents chez les enfants; son coeur soignait l'épilepsie ou donnait du courage; ses intestins desséchés étaient utilisés contre la colique venteuse; son foie pulvérisé contre l'hydropisie et la phtisie; sa chair bouilli dans l'huile soulageait la goutte; jarretière taillé dans son cuir faisait courir plus vite; sa tête pendue aux portes des maisons, servait à résister à tous charmes et empoisonnements; sa peau préservait des poux, punaises et autres vermines (ces insectes fuyaient le loup!!!); la poudre de sa tête guérissait les maux de dents................



12/10/2009
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