Le loup la vraie histoire

Le loup la vraie histoire

leurs techniques de chasse

Les loups s'attaquent surtout aux bêtes offrant le moins de résistance ; c'est normal, car il faut se rappeler qu'il est difficile et souvent dangereux pour les loups de s'attaquer à des grosses proies comme l'orignal ou le wapiti. Pour cette raison, ils consommeront généralement leurs proies en entier. Immédiatement après avoir tué un animal, les loups sont très excités et commencent à se nourrir tout de suite sur la carcasse. La croupe de l'animal est la première partie à être dévorée, probablement parce que c'est l'un des points d'attaque habituels et que c'est aussi la partie la plus exposée après la mise à mort de la bête. Viennent ensuite le coeur, les poumons, le foie et les autres viscères, à l'exception du contenu stomacal. Généralement, les loups n'y laisseront que les os et les poils. Dans le cas d'un animal qui n'est pas trop imposant, et selon le nombre de membres qui composent la meure, il sera dévoré entièrement, d'un seul trait. S'il s'agit d'un orignal adulte, par exemple, les loups pourront revenir tôt ou tard sur la carcasse et manger ce que les charognards ou autre petits animaux n'ont pas mangé, surtout lorsqu'ils sont poussés par la faim. Par contre, si les conditions de chasse sont bonnes (par exemple lorsque la «croûte» de neige durcie supporte bien les prédateurs et non leurs proies), ils peuvent parfois devenir plus sélectifs et ne manger que les bonnes parties de l'animal, laissant le restant de la carcasse aux renards, aux corbeaux ou aux oiseaux de proie ; ainsi, rien ne se perd.

Lorsqu'il agit en ce sens, le loup procède vraiment à une sélection naturelle d'une population d'ongulés. Les jeunes bêtes laissées sans protection, les bêtes âgées, malades ou affligées d'une blessure tomberont les premières sous les crocs des prédateurs. Donc, d'une certaine manière, les loups «assainiront» une population de gros gibier en éliminant certains individus d'une population. Cette prédation permet donc de maintenir le cheptel en bonne santé, car, par la suite, les bêtes pourront profiter d'un meilleur habitat, donc d'une quantité plus abondante de nourriture.

article à suivre


10/10/2009
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